50e anniversaire fêté le 6 juin
18.06.2014
En présence de Laurent Cayrel préfet du var, de Serge Ramonda président de la fédération régionale du BTP et Philipe Donat président de la fédération du BTP du var, L'entreprise a fêté ses 50 ans entourée de 160 personnes, clients, fournisseurs, amis....
Pour vous en parler un peu plus ci dessous le discours de Sylvie MENTOR
Même avec beaucoup d’efforts, je pense que vous n’imaginez pas la joie et l’émotion qui m’étreignent à ce moment précis où je m’adresse à vous pour ouvrir les festivités célébrant les 50 ans de l’entreprise MENTOR Alu.
Cinquante ans c’est une vie et c’est tout une histoire. Que dis-je une vie ! C’est en réalité plusieurs vies tant vous allez comprendre que cette entreprise a imbriqué le destin de chaque membre de notre famille pour en faire une histoire de famille ou plus exactement l’histoire de la famille.
Vous savez que 2014 est une année de grandes célébrations. Localement, 2014 restera l’année du doublé historique du RCT dont nous sommes partenaire, ça fait toujours plaisir de parler des bons moments d’autant que notre enseigne a toujours été présente aux côtés du Rugby Club Toulonnais y compris dans la triste période avant de remonter dans l’élite du Top 14 !
Célébrations également dans le pays avec le centenaire de la 1ère Guerre Mondiale, les soixante-dix ans du débarquement sur les plages de Normandie et en Provence.
Eh bien juste après la Grande Histoire, il y a notre débarquement à nous, la petite histoire quotidienne d’une famille d’entrepreneurs du bâtiment depuis maintenant 4 générations qui s’inscrit dans ce territoire toulonnais.
Vous l’aurez donc compris, pour bien connaître MENTOR Alu, il faut déjà faire connaissance avec les membres de la famille. Si j’apparais devant vous en maîtresse de cérémonie aujourd’hui, c’est pour mieux citer chacun des miens, ceux qui m’accompagnent au quotidien dans l’aventure entrepreneuriale.
Il y a Georges, mon père qui a montré la voie. A 74 ans, il est officiellement retraité depuis 1996 après avoir transmis l’entreprise à mon frère et moi. Je dis « officiellement » car en réalité, il vient toujours à l’entreprise.. Ce n’est pas une décision qui s’est imposée à nous pour lui permettre d’achever sa carrière en douceur…non, c’est lui qui s’est imposé ! Je dis cela avec beaucoup de tendresse car rien ne me fait plus plaisir que de le voir déambuler dans l’entreprise où il conserve son bureau mais l’anecdote caractérise assez bien l’état d’esprit de la famille…si vous voyez ce que je veux dire.
Cela dit, il conserve des clients historiques dont lui seul, bien entendu, peut s’occuper… Enfin, c’est ce qu’il nous dit !
Au cours de sa carrière professionnelle, il s’est engagé syndicalement au sein de la Fédération du BTP du Var en devenant Président du syndicat des entreprises de miroiterie, fonction à laquelle j’ai eu l’honneur de lui succéder quelques années après. Nous aurons l’occasion de reparler de lui un peu plus tard dans la soirée.
Dans la famille MENTOR, je demande ensuite mon frère, Laurent. Le « monsieur technique » mais aussi mon binôme à la tête de l’entreprise. Il est l’âme de l’atelier, lieu stratégique où les différents profilés alu sont découpés et s’assemblent pour devenir portes, fenêtres et vérandas. Autant dire que même s’il œuvre en coulisses et plutôt dans l’ombre, sa fonction est capitale pour l’entreprise…si vous voulez des miracles sur vos délais, c’est à lui qu’il faut s’adresser !
Depuis quelques années maintenant, Valentin, son fils est également dans l’entreprise et occupe le poste de métreur. Il intervient donc sur les chantiers pour le volet technique préalable à l’étape de commande et de fabrication.
Avec sa cousine, Julie, ma fille, il représente la 4ème génération de la famille. Julie vient donner un coup de main en été pour des missions de remplacement au secrétariat et des actions marketing lorsqu’elle fait relâche de son école de commerce.
Au poste de commercial, on trouve Jean-Marie, mon époux, qui est voué à la clientèle de particuliers. Pour l’équilibre du couple, nous évitons autant que faire se peut de parler du travail en rentrant à la maison. C’est plus sûr !
Enfin, je la cite en dernier mais c’est pour mieux souligner son rôle dans la vie de tout ce petit monde, Michèle, ma mère. Elle a autrefois travaillé un temps dans l’entreprise aux côtés de mon père mais n’exerce plus. Nous savons qu’elle a contribué elle aussi à préserver les équilibres.
En effet, vous l’aurez compris, entre les caractères bien trempés des uns et des autres (comme on dit les chiens ne font pas des chats,) les enjeux communs liés à l’activité mais les tiraillements inévitables entre les fonctions des uns et des autres, tout est une question d’équilibre pour éviter les tensions et préserver l’unité familiale.
Malgré tout, lorsque la pression est trop forte, les liens du sang savent résister et nous parvenons à concilier vie d’entreprise et vie de famille. D’ailleurs, dans les moments difficiles, nous sommes ensemble pour faire front et nous battre pour l’enseigne.
A l’opposé, les moments de réussite et la satisfaction qui en découle n’en sont que meilleurs et avec une saveur partagée incomparable.
Je dis donc OUI ! Le bonheur de travailler en famille ça existe, je l’ai rencontré ! Il suffit de savoir saisir ces moments furtifs, les apprécier et oublier les galères.
Si l’on élargit un peu le cercle familial, si l’on se laisse aller à penser, comme c’est le cas dans la plupart de nos entreprises à taille humaine ancrées dans leur territoire et l’économie locale, si l’on se laisse aller à penser disais-je que le monde du Bâtiment est aussi une seconde famille, alors on entre dans une autre dimension ! Une dimension chère à la Fédération du BTP du Var qui en a fait le thème de ses Rencontres de la Construction il y a 15 jours.
Nos entreprises sont effectivement des communautés de destins liés les uns aux autres. En passant près de 10 heures par jour ensemble, nos collaborateurs font aussi partie de la famille, professionnelle celle-là. Une famille dans laquelle je me reconnais, dans laquelle chaque entrepreneur se reconnait. Je veux pouvoir dire ici ce soir que pour l’immense majorité des dirigeants de PME et TPE locales, la relation avec nos salariés va bien au-delà de ce que l’on peut imaginer de l’extérieur. Inutile de recourir à des schémas préétablis comme dans les grandes entreprises pour formaliser le dialogue social. Le dialogue est quotidien et nous savons du premier coup d’œil le matin ce qui va ou ne va pas chez nos compagnons. Nous n’avons pas de directeurs de ressources humaines pour se dire ce que l’on a à se dire. C’est pourquoi je veux associer pleinement l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise à la fête ce soir. D’ailleurs, ils sont tous présents parmi vous.
Il y a Emilie, il y a Karine, élise, il y a aussi.......
Tous ensembles, ils contribuent à la réussite de l’entreprise et cela s’applaudit. Merci de saluer leur dévouement !
(Applaudissements)
J’ajoute que sur les 20 personnes travaillant actuellement dans l’entreprise, 8 sont issues de l’apprentissage, de périodes de stages ou de formations diverses que nous avons accueillies. Encore une preuve des liens qui se tissent pour résister longtemps.
La plus récente embauche concerne Elise, une jeune fille rencontrée par l’intermédiaire de l’AFPA et qui travaille à la fabrication et à la pose des menuiseries. Elle symbolise à elle seule l’intégration des femmes dans un métier dit « d’hommes ». Cette jeune fille est en train de trouver sa place, de se réaliser et démontre ainsi que le combat pour la féminisation des métiers vaut la peine d’être mené. C’est d’ailleurs l’objet de l’action « Place aux filles » conduite récemment par l’association FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion), dont je salue Cécile ROBLEZ la directrice ici présente. Il s’agissait d’une action à laquelle j’avais participé avec la Fédération car je pense que c’est mon rôle en tant que femme et davantage encore en tant que dirigeante d’entreprise.
Pour refermer le volet « girl power », j’adresse un amical clin d’œil aux FCE, les femmes chefs d’entreprise, dont la vice-présidente nationale, Dolly GHIO, est présente ce soir.
Enfin, MENTOR Alu, c’est un savoir-faire ! Un savoir-faire reconnu, oserais-je dire !
Nous faisons tout pour cela.
Une certification ISO 9001 obtenue et renouvelée depuis 2003.
Une reconnaissance de son engagement en faveur des travaux d’économies d’énergie à travers la mention RGE, Reconnu Garant de l’Environnement, que lui procure la marque des PROS de la Performance Energétique obtenue dès 2011. MENTOR alu a été une des premières entreprises de la région à l’obtenir. Avec cette marque, notre entreprise est déjà prête pour l’éco-conditionnalité des aides qui permettra à ses clients particuliers de prétendre aux avantages bancaires et fiscaux qui accompagnent les travaux d’économies d’énergie.
Un suivi qualité de nos travaux nous permet également d’établir un dialogue qualitatif constant avec nos clients.
Nos clients !
C’est avec eux que je souhaite terminer mon intervention. Ils sont quelques-uns ce soir parmi nous. Désolée, mais nous n’avons pas pu faire venir les 30 000 clients qui nous ont fait confiance en 50 ans d’activité.
Depuis septembre 2009, nous les accueillons dans un magasin d’exposition rénové dans lequel ils peuvent découvrir l’étendue de nos gammes de produits du lundi au samedi. Nous les choyons, c’est aussi une caractéristique de notre professionnalisme.
D’ailleurs, ils nous le rendent bien car ils sont fidèles, jugent que nous disposons d’un excellent rapport qualité / prix et considèrent qu’ils viennent chez nous en confiance et en sécurité à cause de l’esprit de famille qui se dégage et peut-être aussi, parce qu’ils savent intuitivement que lorsque le nom de l’entreprise se confond avec celui du dirigeant, c’est plutôt bon signe, signe que l’on a sa fierté et que l’on ne souhaite ternir ni l’un ni l’autre !
Je vous remercie !